21 sept. 2011

Crazy, Stupid, Love

Cal apprend, après 25 ans de mariage, que sa femme et unique grand amour de sa vie, demande le divorce. Abattu après cette nouvelle, il traîne dans un bar, passant son temps à se plaindre. Jusqu'au jour où le dragueur du bar vient l'accoster et lui propose ses services et ses conseils pour retrouver sa virilité et reconquérir sa femme. Pourtant, dans la famille, chacun a ses amours secrets, chacun a sa propre définition de l'amour... Tout le monde aurait besoin d'un peu d'aide...
Réalisateurs du très applaudi I Love You Phillip Morris (2010), Glenn Ficarra et John Requa nous refont le coup de la comédie pas comme les autres. Des bonnes idées, des rebondissements et un très bon casting. 
Cette fois-ci c'est la femme qui a la crise de la quarantaine.. Julianne Moore, excellente. Elle a besoin d'aller voir ailleurs. Loin de Cal (Steeve Carell). Très crédible en looser (40 ans Toujours Puceau (2005), Little Miss Sunshine (2006)...), il épate dans un registre moins comique que d'habitude, mais beaucoup plus dramatique. Il fait la part belle à son talent. Le couple fonctionne à merveille !
Après Steeve Carell, il faut parler de Ryan Gosling. Après sa très grande impression dans Drive (2011) de Nicolas Winding Refn à Cannes cette année (en salles le 5 octobre), j'avais hâte de le découvrir dans une comédie. Transformé en Barney Stinson pour Crazy, Stupid, Love (2011) il créé un personnage hautement sympathique et drôle. Ce gars là à tout pour réussir... 
Le couple qu'il forme avec Emma Stone fait des étincelles, dommage qu'on ne les voit pas d'avantage... Une belle petite découverte ensuite avec Jonah Bobo (on choisit pas son nom...) qui campe un ado fou amoureux de sa baby-sitter (Analeigh Tipton). L'amour à tout âge. C'est ça aussi la grande force du film. Tous les amours et toutes les relations sont représentés. Tout le monde peut être touché, se reconnaître dans ces personnages. 
Signalons enfin les apparitions très réussies de Marisa Tomei et Kevin Bacon
Un casting multi-générationnel !
Parce que si Crazy, Stupid, Love n'est pas la comédie la plus drôle de l'année, c'est sans doute la plus construite, la plus crédible et la plus surprenante de l'année. 
Une comédie qui va droit au coeur. 
Note : ★★★
La bande-annonce de Crazy, Stupid, Love                                                 
Fab'