26 mars 2012

Hunger Games

Dans un futur indéterminé, Katniss Everdeen vit dans une Amérique post-apocalyptique, appelée Panem. Après des décennies de guerres et de troubles publics, Panem, dirigée par le Capitole, est divisée en 12 Districts. Chaque année, deux jeunes enfants de 12 à 18 ans sont choisis pour participer à une émission de télévision. Le principe est simple : combattre à mort dans une arène ; il n'y aura qu'un survivant. Katniss est l'une d'entre eux... 

Peu connu en France, Hunger Games est pourtant un véritable phénomène outre-atlantique. La trilogie littéraire de Suzanne Collins s'est vendue à plus de 30 millions d'exemplaires à travers le monde, tandis que "300 000 petits exemplaires" se sont écoulés en France. Je n'ai pas lu les bouquins (comme souvent lors d'une adaptation cinématographique) mais la bande-annonce très réussie et le pitch intéressant m'ont très vite convaincu (cf. Mon TOP 15 des films les plus attendus de 2012). Avec un bon casting et de très bons échos littéraires, mes attentes étaient hautes, très hautes...
Autant vous dire tout de suite que je n'ai pas été déçu ! 
Le monde de Suzanne Collins (scénariste et productrice) retranscrit par Gary Ross et son équipe (dont l'auteure - voir plus bas) est intrigant : à la fois proche de nous (par les paysages et la population) et à la fois futuriste (les vêtements et la technologie avancée). On n'est pas perdu et donc plus proches des personnages que dans un John Carter (2012) par exemple... Un monde vraiment intrigant que j'ai hâte de découvrir dans les prochains volets. Premier Bon Point !
Le casting alléchant et attendu n'a pas déçu. Jennifer Lawrence en tête. Révélée par Winter's Bone (2011) et X-Men : First Class (2011), la jeune américaine est exactement LA Katniss du livre. A la fois, sensible, jolie, courageuse, débrouillarde, et attachante... Une véritable héroïne avec un vrai caractère. Monopolisant l'écran (comme dans le livre ?), les "seconds rôles" n'ont pas eu grand chose à se mettre sous la dent. Je retiens les bons choix : Josh Hutcherson (Peeta) et Liam Hemsworth (Gale). Deux jeunes acteurs talentueux. Deux belles gueules. Et deux histoires personnelles qui s'annoncent intéressantes. Autre personnage charismatique, Donald Sutherland en Président Snow. Une courte apparition mais qui a tout de suite donné le ton du personnage... Elisabeth Banks (Dos au Mur (2012), La Trilogie Spiderman), Woody Harrelson (Bienvenue à Zombieland (2009)) et Stanley Tucci, sont drôles et méconnaissables. Je termine par mon petit plaisir, le grand Lenny Kravitz que l'on retrouve en styliste futuriste. Énorme ! Un casting rempli de petits jeunes prometteurs, d'un côté, et d'acteurs expérimentés, de l'autre côté. Le juste mélange. Deuxième Bon Point !
La dernière force du film est la tension. Je l'avais déjà senti dans la bande-annonce. Les pressions de l'arène, du combat et d'une mort certaine planent au-dessus des 24 gamins... Bien exploitée grâce à l'environnement hostile et aux fameux coups de canon, on vibre, on retient son souffle. Tout le côté "télé-réalité" est aussi habilement utilisé pour donner un suspens inhabituel dans ce genre de films. Troisième Bon Point ! 
Trois gros points positifs qui donnent à Hunger Games (2012) une belle crédibilité cinématographique. Bien plus qu'un épisode de Twilight... 
Enfin, les fans redoutaient l'adaptation de leur "chouchou" au cinéma par Gary Ross, un homme. Pas un film depuis Pur Sang, La Légende de Seabiscuit (2003)... Le défi était de taille pour Gary Ross. Mais son amour pour le monde des enfants, et la maturité de l'âge passée semble le mélange idéal pour adapter Hunger Games. Sollicitée pour l'écriture du scénario, Suzanne Collins, adapte son roman au grand public en éliminant quelques détails gores et quelques détails "non-adaptables-cinématographiquement" dirais-je... Mais bon, il y aura toujours des détracteurs qui ne comprennent pas le terme "adaptation"... 
Convaincu et enchanté, je vais entamer la lecture de la Trilogie dans les semaines à venir... En attendant la suite prévue pour novembre 2013, "Puisse le sort vous être favorable"... 
Note : ★★★★

En Bonus : Vous ne le savez peut-être pas mais le réalisateur de 2nde équipe n'est autre que... Steven Soderbergh ! Mais.. Que fait-il là ?! Il est simplement venu donner un coup de main à son ami Gary Ross. Un clin d'oeil sympathique que je voulais vous faire partager. 
Fab'

21 mars 2012

NEWS : La bande-annonce du prochain Tim Burton !!

2012 l'année de Tim Burton ? C'est fort probable. Avec la magnifique Exposition Tim Burton qui sévit en ce-moment à la Cinémathèque de Paris, une énième collaboration avec Johnny Depp sur Dark Shadows (2012) au mois de mai, et Frankenweenie (2012), un dessin animé intrigant pour l'automne, le grand Tim Burton va nous enchanter ! 
L'Exposition Tim Burton m'a permis de découvrir les premières images de Dark Shadows et quelques merveilleuses créatures sorties tout droit de l'esprit tordu du réalisateur de Charlie et la Chocolaterie (2005). En rentrant, je découvre la première bande-annonce de Dark Shadows. Tim Burton se lance dans une adaptation d'une série TV culte des année 60. L'histoire d'un riche et puissant séducteur, Barnabas Collins (Johnny Depp) qui fut transformé en vampire et enterré vivant par une sorcière, en 1752. Libéré par inadvertance deux siècles plus tard, il se retrouve avec les descendants de sa famille dans une toute autre époque... en 1972.
Un speech original et atypique qui colle parfaitement à l'univers de Tim Burton. Les premières images sont colorées, drôles et décalées. 
Le casting est composé des habitués : Johnny Depp (8ème collaboration), Helena Bonham Carter (7ème collaboration), Michelle Pfeiffer (2ème collaboration) et de petits nouveaux dans l'univers Burton : Eva Green (Casino Royale (2006)), Jonny Lee Miller (Dexter), Chloe Moretz (Kick-Ass (2010), Hugo Cabret (2011)) et Jackie Earle Haley (Watchmen (2009)). Un casting alléchant !
Je vous laisse profiter des premières images ! 
Enjoy !



Sortie prévue le 8 mai 2012 :

Des affiches viennent de sortir ! De quoi se faire une idée du ton du film :


 
Fab'

Sherlock Holmes 2 : Jeux d'Ombres

Sherlock Holmes et le Docteur Watson sont de retour pour contrecarrer les plans machiavéliques du Professeur James Moriarty. Doté d'une intelligence hors du commun et dépourvu de moral, seul le détective anglais peut l'arrêter. Mais il devra affronter un redoutable adversaire qui semble toujours avoir un coup d'avance...

Après avoir étonner le public et la critique avec le premier Sherlock Holmes (2010), Robert Dooney Jr. et Jude Law reprennent leur rôle respectif Sherlock Holmes et Watson pour cette nouvelle aventure. Dans la veine du précédent, Guy Ritchie nous replonge dans le siècle de Holmes et dans une nouvelle enquête aussi complexe que l'esprit de Sherlock Holmes. Entre énigmes, humour et actions, la recette gagnante du premier épisode est réutilisée telle quelle. Et c'est une nouvelle fois payant !
Le duo Robert Dooney Jr. - Jude Law fonctionne toujours autant. Difficile de trouver plus complémentaire... A ces deux énergumènes, la production a décidé de renforcer la "mythologie" de la franchise en s'attardant d'avantage sur l'entourage des personnages principaux. Ainsi on redécouvre Mary Watson (Kelly Reilly), la femme du Docteur et, Irène Adler (Rachel McAdams). On découvre Mycroft Holmes (Stephen Fry), célèbre frère du Détective, pour le plus grand bonheur des fans. Si le rôle de Noomi Rapace n'est pas très bien exploité, le scénario donne une place importante à l'alter-ego de Sherlock Holmes : James Moriarty. Jared Harris (vu dans Fringe) est impeccable. Froid, joueur, méticuleux et moqueur, il s'adonne à coeur joie aux joutes verbales avec Holmes. Un méchant et un acteur à la hauteur de Sherlock Holmes et de Robert Dooney Jr.
Cocorico ! Le film se déroulant en partie en France, on aperçoit le temps d'une scène (forte) Thierry Neuvic en révolutionnaire français. Après Au-Delà (2011), l'acteur français continue son petit parcours outre-atlantique. 
La recette marche toujours donc, et Guy Ritchie ne change pas sa façon de tourner, sa photographie, et ses fameux ralentis. On est dans la parfaite continuité du premier Sherlock Holmes, au risque de se répéter et de paraître moins intéressant... Cela risque de dérouter certains, voire de les ennuyer... 
Moi j'adhère ! Et si le film a des similitudes (un peu comme Very Bad Trip 2 (2011) et son prédécesseur), Holmes est confronté à un redoutable méchant, à une intrigue complexe et dangereuse. On oublie donc ces petites similitudes. Et de toute façon quand on aime on en redemande. 
Enfin pour terminer, petit mémo à Guy Ritchie, pour le troisième opus, gardez cette recette mais ne tombez pas dans le déjà-vu, car, cette fois-ci, vous allez perdre des fans et tuer la franchise... 
Note : ★★★★
Fab'

Projet X

Trois adolescents préparent une grosse fête pour l'anniversaire de l'un d'eux. Même si beaucoup de gens devaient venir, ils ne pensaient pas rameuter tous les jeunes de la ville quitte à semer une pagaille inimaginable !
Produit par Todd Phillips, réalisateur des Very Bad Trip, Projet X (2012) raconte, ni plus ni moins, la fête du siècle ! Le Projet X se transforme peu à peu en Projet Chaos (cf. Fight Club (1999)) pour notre plus grand bonheur ! Parce que faire la fête entre potes sur le canapé devant sa console, ça va bien 5 minutes, Thomas (Thomas Mann), Costa (Oliver Cooper) et JB (Jonathan Daniel Brown) explosent leur maison et font appel à plus de 2000 personnes pour cette fête légendaire. 
L'ambiance de la fête arrive jusque dans la salle de cinéma, on veut y être : dance, filles sexy, alcool, jouets gonflables, piscines... Tout y est. Bien entendu, tout est parfait, voire un peu trop parfait... Si toutes les américaines et tous les américains ressemblaient à des mannequins, on serait pas rester en France... M'enfin, ça reste une fiction même si le film, tourné en found footage, fait passer toute cette histoire pour de la pure réalité...
Porté par une bande son entraînante, on passe un bon moment même si le film est sans surprises... Au contraire de Chronicle (2012), qui a su garder une part de mystère, les bande-annonce de Projet X montrent quasiment tous les grands moments du film. Un peu dommage.
Le principe de found footage est très bien utilisé, bien aidé par les nouvelles technologies qui permettent de basculer d'une scène à l'autre sans trop de difficultés. Les exemples les plus flagrants sont les scènes avec les téléphones des deux petits vigiles (hilarant !). Autres scènes qui deviendront culte pour certains : le nain frappadingue, la tequila léchée, le petit chien, la piscine et la droite du voisin ! 
Nima Nourizadeh réussi donc son fameux Projet X qui est le film qu'on attendait... mais sans plus ! 
Note : ★★★
Fab'