Suite à une mission ratée, M perd un disque dur contenant les noms de tous les agents du MI-6 infiltrés dans les plus dangereuses organisations à travers le monde... Un cyber-terroriste semble en vouloir personnellement à M et à ses secrets. Le MI-6 est attaqué, M est menacée, James Bond est présumé mort... Mais 007 refait surface pour aider et sauver M ce qui le conduira tout droit à ses propres secrets.
Son nom est Bond, James Bond ou serait-ce Craig, Daniel Craig. La confusion est facile. Rarement un Bond et son acteur ont été aussi bien en accord avec leur temps... Un James Bond moderne qui est devenu avec Casino Royale (2006) un 00 cherchant à se venger de la mort de son premier (et unique) amour dans Quantum Of Solace (2008). Ici dans Skyfall (2012), 007 est le meilleur agent du MI-6, celui qu'on envoie au bout du monde pour réaliser des missions dangereuses et top-secrètes, celui qui est dans les petits papiers de M, celui qu'on admire, que l'on respecte... Cette classe et cette assurance très bondienne, Daniel Craig l'incarne. En costume Tom Ford, Omega au poignet et petite oreillette, il force le respect. Il n'a pas "une" classe, il a LA classe. Le meilleur James Bond selon moi. Le seul capable de conjuguer, l'élégance, la violence, le sang-froid d'un espion, l'humour et l'émotion. Un des rares acteurs qui peut passer autant de choses avec si peu de mots...
N'empêche, avant le 26 octobre, je venais de passer quatre années sans James Bond, même six ans tant mes souvenirs de Quantum Of Solace sont décevants... Six ans c'est long pour moi comme pour Daniel Craig. 44 ans tout de même pour celui qui a escorté la Reine dans un spot présenté au monde entier lors de la cérémonie d'ouverture des JO de Londres 2012. Un poids de l'âge (allié à une balle dans l'épaule) qui fait écho dans le film où Bond passe quelques mois au bout du monde aux rythmes des verres alcools... Un Bond régressant fragilisé par le temps et les blessures qui impressionne et qui donne un sacré coup de vieux au James Bond captif, torturé et barbu de Pierce Brosnan dans Meurt Un Autre Jour (2002)... Quel changement !
Il faut remercier les scénaristes Neal Purvis et Robert Wade, scénaristes attitrés des derniers James Bond, aidés par John Logan (Gladiator (200) et Aviator (2005)) qui ont retrouvé le niveau de Casino Royale tout en se réinventant. Car Skyfall comme tout James Bond est unique. Une histoire unique qui fait échos au monde dans lequel nous vivons : un monde qui évolue, un monde qui fait peur. D'où la présence intelligente d'un terroriste informatique (Silva) et d'une question sur la nécessité de garder des espions du MI-6 dans les organisations terroristes. Un sujet moderne qui m'a personnellement beaucoup plus.
Le scénario a été également travaillé afin qu'il rende hommage à l'univers de Bond. On se sent beaucoup plus dans un James Bond. Ce fut une volonté du réalisateur, l'oscarisé Sam Mendes, dès le départ afin de redonner un nouveau souffle à la Saga. Pour se nouvel opus, on retrouve donc un Q (plus jeune) campé avec brio et malice par Ben Whishaw, un MI-6 plus moderne, une Aston Martin DB5, quelques gadgets et un personnage féminin connue de l'univers de Bond que je vous laisse découvrir... Tous ces petits détails sont maintenant introduits, et j'espère les revoir dans les prochains épisodes pour donner à Bond de vrais airs de Saga avec des personnages singuliers et charismatiques portés par des acteurs talentueux tels que Ben Whishaw, Naomie Harris et Ralf Fiennes.
Que serait James Bond, sans les James Bond Girls ? Pas grand chose il faut le reconnaître Alors une fois encore elles sont présentes mais d'une façon différente (une nouvelle fois) des autres épisodes. La française Bérénice Marlohe (sublime) est un vrai atout charme alors que Naomie Harris, est très à l'aise tant sur le terrain que derrière un bureau... De très bons choix même si la véritable James Bond Girl du film c'est M. Jamais elle n'aura eu un rôle si important dans un James Bond. On la découvre sous un nouveau jour, on découvre son passé, ses erreurs, ses secrets et sa relation avec Bond n'a jamais autant ressemblé à une relation mère-fils... A la fois touchante et drôle, Judi Dench a construit un personnage unique et très caractéristique de l'univers Bond. Un rôle à la dimension du personnage... Un vrai plus !
Si les James Bond Girls sont indispensables aux films de Bond, que serait 007 sans un terrifiant méchant ? Là, pour le coup, c'est un vrai méchant. Un Javier Bardem blond (!) interprète Silva un terroriste qui en veut particulièrement à M. Doté de sbires, d'une chevelure caractéristique, d'une blessure physique, d'un accent étranger et d'une certaine forme de folie : c'est le méchant typique de Bond ! Le personnage est là et le talent de l'oscarisé Javier Bardem fait le reste... Jouissif !
Tout ce petit monde forme un tout magistral sublimé par la réalisation magnifique de Sam Mendes tout autour du monde (Istanbul, Londres, Shanghai et l'Ecosse). Une scène d'ouverture dantesque, un générique de toute beauté mis en musique par Adèle, beaucoup d'humour, de l'espionnage, un très bon rythme, un final explosif et des images magnifiques. Les couleurs, la lumière et les décors sont incroyables. Le travail de l'image n'a jamais autant compter que sur Skyfall. Je souligne donc le travail exceptionnel de Roger Deakins (Directeur de la photographie attitré des Frères Coen et de Sam Mendes neufs nominés aux Oscars). Les scènes dans l'immeuble de Shanghai ou sur le lac gelé en Ecosse sont vraiment époustouflantes !
Nuls doutes pour moi que nous avons affaire au James Bond le plus abouti de la Saga sur tous les points (meilleure réalisation, l'un des meilleurs scénario, le plus beau casting). Difficile tout de même de choisir entre Casino Royale et Skyfall... Chacun se fera son opinion. Le James Bond par excellence qui vient ponctuer cette année 2012 très British avec le Jubilé de la Reine, les JO de Londres, un Astérix chez les Bretons et omniprésence de l'Union Jack dans tous les secteurs culturels...
Les épisodes 24 et 25 sont déjà prévus pour 2014 et 2016 avec toujours Daniel Craig en 007, les trois scénaristes et (j'espère) le meilleur du vivier d'acteurs britanniques talentueux - on parle de Benedict Cumberbatch en méchant - à l'instar de ce que faisait la Saga Harry Potter.
God Save James Bond !
N'empêche, avant le 26 octobre, je venais de passer quatre années sans James Bond, même six ans tant mes souvenirs de Quantum Of Solace sont décevants... Six ans c'est long pour moi comme pour Daniel Craig. 44 ans tout de même pour celui qui a escorté la Reine dans un spot présenté au monde entier lors de la cérémonie d'ouverture des JO de Londres 2012. Un poids de l'âge (allié à une balle dans l'épaule) qui fait écho dans le film où Bond passe quelques mois au bout du monde aux rythmes des verres alcools... Un Bond régressant fragilisé par le temps et les blessures qui impressionne et qui donne un sacré coup de vieux au James Bond captif, torturé et barbu de Pierce Brosnan dans Meurt Un Autre Jour (2002)... Quel changement !
Il faut remercier les scénaristes Neal Purvis et Robert Wade, scénaristes attitrés des derniers James Bond, aidés par John Logan (Gladiator (200) et Aviator (2005)) qui ont retrouvé le niveau de Casino Royale tout en se réinventant. Car Skyfall comme tout James Bond est unique. Une histoire unique qui fait échos au monde dans lequel nous vivons : un monde qui évolue, un monde qui fait peur. D'où la présence intelligente d'un terroriste informatique (Silva) et d'une question sur la nécessité de garder des espions du MI-6 dans les organisations terroristes. Un sujet moderne qui m'a personnellement beaucoup plus.
Le scénario a été également travaillé afin qu'il rende hommage à l'univers de Bond. On se sent beaucoup plus dans un James Bond. Ce fut une volonté du réalisateur, l'oscarisé Sam Mendes, dès le départ afin de redonner un nouveau souffle à la Saga. Pour se nouvel opus, on retrouve donc un Q (plus jeune) campé avec brio et malice par Ben Whishaw, un MI-6 plus moderne, une Aston Martin DB5, quelques gadgets et un personnage féminin connue de l'univers de Bond que je vous laisse découvrir... Tous ces petits détails sont maintenant introduits, et j'espère les revoir dans les prochains épisodes pour donner à Bond de vrais airs de Saga avec des personnages singuliers et charismatiques portés par des acteurs talentueux tels que Ben Whishaw, Naomie Harris et Ralf Fiennes.
Que serait James Bond, sans les James Bond Girls ? Pas grand chose il faut le reconnaître Alors une fois encore elles sont présentes mais d'une façon différente (une nouvelle fois) des autres épisodes. La française Bérénice Marlohe (sublime) est un vrai atout charme alors que Naomie Harris, est très à l'aise tant sur le terrain que derrière un bureau... De très bons choix même si la véritable James Bond Girl du film c'est M. Jamais elle n'aura eu un rôle si important dans un James Bond. On la découvre sous un nouveau jour, on découvre son passé, ses erreurs, ses secrets et sa relation avec Bond n'a jamais autant ressemblé à une relation mère-fils... A la fois touchante et drôle, Judi Dench a construit un personnage unique et très caractéristique de l'univers Bond. Un rôle à la dimension du personnage... Un vrai plus !
Si les James Bond Girls sont indispensables aux films de Bond, que serait 007 sans un terrifiant méchant ? Là, pour le coup, c'est un vrai méchant. Un Javier Bardem blond (!) interprète Silva un terroriste qui en veut particulièrement à M. Doté de sbires, d'une chevelure caractéristique, d'une blessure physique, d'un accent étranger et d'une certaine forme de folie : c'est le méchant typique de Bond ! Le personnage est là et le talent de l'oscarisé Javier Bardem fait le reste... Jouissif !
Tout ce petit monde forme un tout magistral sublimé par la réalisation magnifique de Sam Mendes tout autour du monde (Istanbul, Londres, Shanghai et l'Ecosse). Une scène d'ouverture dantesque, un générique de toute beauté mis en musique par Adèle, beaucoup d'humour, de l'espionnage, un très bon rythme, un final explosif et des images magnifiques. Les couleurs, la lumière et les décors sont incroyables. Le travail de l'image n'a jamais autant compter que sur Skyfall. Je souligne donc le travail exceptionnel de Roger Deakins (Directeur de la photographie attitré des Frères Coen et de Sam Mendes neufs nominés aux Oscars). Les scènes dans l'immeuble de Shanghai ou sur le lac gelé en Ecosse sont vraiment époustouflantes !
Nuls doutes pour moi que nous avons affaire au James Bond le plus abouti de la Saga sur tous les points (meilleure réalisation, l'un des meilleurs scénario, le plus beau casting). Difficile tout de même de choisir entre Casino Royale et Skyfall... Chacun se fera son opinion. Le James Bond par excellence qui vient ponctuer cette année 2012 très British avec le Jubilé de la Reine, les JO de Londres, un Astérix chez les Bretons et omniprésence de l'Union Jack dans tous les secteurs culturels...
Les épisodes 24 et 25 sont déjà prévus pour 2014 et 2016 avec toujours Daniel Craig en 007, les trois scénaristes et (j'espère) le meilleur du vivier d'acteurs britanniques talentueux - on parle de Benedict Cumberbatch en méchant - à l'instar de ce que faisait la Saga Harry Potter.
God Save James Bond !
Note : ★★★★★
Fab'