22 oct. 2012

Ted

Il y a 27 ans, le petit John Bennett a fait le voeu que son ours en peluche Ted prenne vie et qu'ils soient meilleurs amis pour la vie... Aujourd'hui, John a 35 ans, un boulot de merde, une petite amie, Lori depuis 4 ans et Ted est toujours avec lui. Cependant, Ted n'est plus le petit ours en peluche adorable qu'il était il y a 27 ans. C'est devenu une célébrité oubliée qui se fait des bangs, se tape plein de filles et qui ne fait pas grand chose de sa vie. Ted et John sont toujours les meilleurs amis du monde mais ils n'avancent pas dans leur vie. John reste un gamin avec son ours en peluche qui ne prend pas au sérieux ses responsabilités... La situation se dégrade quand Lori pose un ultimatum à John : elle ou Ted. 

Comment vous dire... Ted (2012) c'est un peu la comédie que j'attendais depuis longtemps. La comédie qui manquait au cinéma ! A la fois originale, trash, touchante, moqueuse et hilarante. Ted est un petit bijou comique ! 
Pourtant l'histoire avait de quoi surprendre : un ours en peluche prenant vie grâce au voeu d'un enfant et qui devient un adulescent toxico et vulgaire dans un monde où personne ne s'étonne de voir un ours en peluche marcher ou parler... C'est le pari de Seth McFarlane - l'homme derrière Ted. Le créateur de sitcom animées US comme Les Griffin, American Dad !, The Cleveland Show, est à la fois le créateur, le scénariste, le producteur, le réalisateur et le doubleur de Ted ! Il réussit un coup de maître en réalisant un conte pour adulte à la fois très drôle et touchant. 
Bien aidé par un casting inspiré mené par Mark Wahlberg, la très belle Mila Kunis, Joel McHale de Community, Giovanni Ribisi (Avatar (2009) et Friends), Laura Vandervoort (Smallville) et JoeyStarr qui double Ted pour la version française. Un doublage étonnant qui s'avère être une très bonne idée. Ted étonne aussi en faisant la part belle aux guest de choix comme Sam J. Jones (l'interprète du célèbre Flash Gordon (1980) au cinéma), Tom Skerritt (Viper de Top Gun (1986)), Norah Jones et Ryan Reynolds dans un caméo génial ! 
Le plus drôle reste tout de même Sam J. Jones et les nombreuses références à Flash Gordon, un nanar culte des années 80 ("Mort à cet enfoiré de Ming !"). D'ailleurs, le film regorge de références et de clins d'oeil aux années 80-90. Le plus cool étant celui fait à Indiana Jones et son chapeau par Ted... Toutes ces références donnent beaucoup de crédits à Seth McFarlane. Il est fan de cinéma depuis toujours, il a grandi avec, il a vécu avec, il a rigolé avec... C'est un fan et ça se sent. Il ne se gène pas pour envoyer quelques piques à certaines stars comme Frankie Muniz (Malcom), Katy Perry, Brandon Routh (Worth Superman Ever !) ou Taylor Lautner ! Jouissif ! 
Mais ce qui fonctionne à merveille dans Ted c'est la complicité incroyable entre Mark Wahlberg et Ted. Des meilleurs amis qui voient leur petite routine perturber par les envies de la copine de John. Cette dernière (campée par Mila Kunis) tient même un rôle conséquent. La troisième pierre (essentielle) de ce triangle d'amitié qui surmonte tous les obstacles : un patron un peu trop collant (le très bon Joel McHale) et les kidnappeurs de peluches (Giovanni Ribisi plus déjanté que jamais). Au fond, Ted c'est une vraie histoire d'amitié moderne et touchante. 
Le film joue également avec les clichés du genre ce qui donne une fin un peu cucul-la-praline en guise de dernier pique avant l'épilogue d'ores et déjà culte ! 
On retiendra les passages irrésistibles de la Chanson du Tonnerre (Thunder Song en VO qui va rester très longtemps dans nos têtes...), de l'entretien d'embauche et de la danse de Giovanni Ribisi ! Culte !
Bref, Ted c'est LA comédie de l'année ! Et elle rentre directement dans mon TOP 5 comédie aux côtés de Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre (2002), les deux OSS 117, La Cité de la Peur (1994) et Tonnerres sous les Tropiques (2008). 
Ted, notre Buddy Thunder à tous ! 
Note : ★★★★★
La bande-annonce de Ted
Fab'

12 oct. 2012

Taken 2

Un an après l'enlèvement de sa fille, Kim, Brian Mills doit encore se débarrasser de ce groupe de kidnappeurs d'adolescentes. Le chef de clan veut venger la mort de son fils tué et torturé par Brian. Cette fois-ci, Brian et sa femme sont kidnappés, seule Kim peut les aider. Les rôles s'inversent...

J'avais bien aimé Taken de Pierre Morel sorti en 2008. Liam Neeson en ex-agent de la CIA qui défonçait un gang de kidnappeurs de d'ados à lui tout seul pour récupérer sa fille, ça avait un peu de gueule. Qui-Gon Jinn avec un flingue ! C'était pas mal et l'histoire sous-jacente au sauvetage de la fille (un réseau de prostitution) avait un côté glauque intéressant. Une production Luc Besson qui avait un petit truc en plus.
Pourtant, depuis 2008 et Taken, Luc Besson et ses complices n'ont pas réussi à retrouver ce niveau avec Le Transporteur 3 (2008), Banlieue 13 - Ultimatum (2009), From Paris With Love (2010) et Colombiana (2011)... Productions de seconde zone qu'on a déjà oublié... A cette liste, il faudra ajouter dorénavant Taken 2 (2012). A l'annonce d'une suite j'étais septique, Taken étant le type de films qui n'a pas besoin de suite. M'enfin, j'y vais quand même... 
Les producteurs promettaient plus d'action. Au final, l'action se résume à une course-poursuite, trois coups de tatanes, des trois coups de feu et un duel à mains nues peu flamboyant. Pas de scènes de tortures. Un grand manque de spectacle ! (une grenade sur un toit c'est limite). 
Le scénario est basique (à l'image des productions Besson) : une simple histoire de vengeance. Besson fera toujours du Besson. Passons. 
Le truc choquant c'est quand même Liam Neeson ou devrais-je dire Papi Neeson. Il ne courre presque plus... Beaucoup moins crédible que dans le un. C'est flagrant à l'image d'un Harrison Ford dans Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal (2008). 
Famke Janssen a un rôle un peu plus conséquent pour le plaisir de mes yeux. Et Maggie Grace sera cantonnée a joué la jeune fille en détresse... En même temps, il n'y a pas grand chose d'autre à faire...
Donc au final, Taken 2 est très (très) loin de son prédécesseur. Cliché, bateau, mou du genou et pauvre en spectacle. Un gros ratage. Un de plus pour le réalisateur Olivier Megaton...
Note :
Fab'