28 oct. 2011

Les Marches du Pouvoir

Une plongée au coeur d'une campagne présidentielle. On suit Stephen Myers, jeune et déjà très expérimenté consultant de campagne aux côtés du candidat démocrate, le Gouverneur Morris. Stephen croit beaucoup en lui et donne son maximum pour qu'il soit élu. Mais les coups bas, la pression et les manipulations de l'autre camp, de son propre camp et des médias ont raison de son intégrité et son honnêteté. Il est obligé de faire des choix qu'il ne pensait pas faire un jour...
Nouvelle incursion dans la politique pour George Clooney après Good Night, and Good Luck (2006) en tant qu'acteur, scénariste et réalisateur, Syriana (2006) pour lequel il reçut l'Oscar du Meilleur Second Rôle, et Michael Clayton (2007) en tant qu'acteur et producteur exécutif, l'égérie de Nespresso nous plonge dans une nouvelle fiction politique avec Les Marches du Pouvoir (2011) en tant qu'acteur, réalisateur, scénariste et producteur. Un quadruplé unique dans la carrière de l'acteur. 
Un film politique qui confirme une nouvelle fois que je ne suis pas fan de ces films là... J'y suis allé pour le casting impressionnant : Ryan Gosling, George Clooney, Philip Seymour Hoffman, Paul Giamatti, Marisa Tomei, Evan Rachel Wood et Jeffrey Wright, ainsi que pour l'affiche excellente du film. 
J'ai découvert à la fin du film que Leonardo DiCaprio est un des producteurs exécutifs. Les grands défenseurs de l'humanité se rencontrent... 
Une réalisation classique, un rythme mou, une intrigue complexe et peu intéressante sont les principales causes de mon sommeil au milieu du film... Heureusement le casting est à la hauteur des attentes : Ryan Gosling est tout à fait crédible et j'ai beaucoup aimé George Clooney en futur Président des Etats-Unis. Ça lui va plutôt bien. Une bonne reconstitution des dessous de la politique. Mais je n'ai pas accroché... 
Je n'avais déjà pas accroché pour Syriana...
Même si les acteurs sont excellents, ce ne sont pas des films pour moi...
Note : ★
Fab'

27 oct. 2011

Real Steel

Dans un futur proche, la boxe a littéralement évoluée. Ce n'est plus le combat entre deux hommes, mais entre deux robots. Plus proche du catch que de la boxe, les robots sont contrôlés par des entraîneurs. Charlie est l'un d'eux. Malgré son passé brillant de boxeur, il est devenu un minable entraîneur de combat de robots. Mais à la mort de son ex-femme, il récupère la garde de son fils, Max. Un fils qu'il n'a jamais vu ou quasiment pas. Un fils admiratif de son père. Un fils têtu comme une mule qui n'a pas froid aux yeux. Il découvre un robot, Atom, malgré son ancienneté et son obsolescence, Max veut le faire combattre. Un bon prétexte pour Charlie de l’entraîner et de faire rêver son fils...
Real Steel (2011) avait tout pour réussir, il tombe dans une période où les robots sont à la mode (la Trilogie Transformers) et où les sports de combats reprennent du poil de la bête avec le catch notamment... Il est réalisé par Shawn Levy - le gars derrière les deux volets de La Nuit au Musée (2007 et 2009) - épaulé par Robert Zemeckis (la Trilogie Retour vers le Futur) et Steven Spielberg (je vous rassure il n'y a pas d'extra-terrestres dans le film). Hugh Jackman en tête d'affiche, Evangeline Lilly pour attirer les hommes (comme moi..) et une histoire père/fils classique. Avec le projet de développer le film en une véritable franchise si le succès est au rendez-vous.. 
Pour l'instant c'est mal parti. 
L'ensemble est inégal. Le début est une vraie catastrophe, l'histoire a du mal à démarrer, le combat entre le robot et le taureau est ridicule.. On s'ennuie vite. Une fois que Max arrive le film prend un sens. Mais il faut attendre 20 plombes pour voir l'arrivée du robot Atom... Seul robot intéressant du film. Les autres sont dénués d'humanité et de sympathie. On ne s'y attache pas vraiment.. En même temps, je suis pas très robots.. A part R2D2 et C3PO, les autres robots m'ont toujours déçu. M'enfin, Atom est plutôt réussi même s'il aurait dû avoir une place plus importante à mes yeux. 
Les combats sont classiques, ce n'est pas très original mais ce n'est pas mal fait. Pour des enfants ça passe dirons-nous... Mais c'est vrai qu'on a envie de boxer à la fin du film. 
Ensemble inégal toujours parce que le futur est mal reconstitué... L'histoire doit se passer en 2023 - si j'ai bien compris - et les seules choses qui ont évolué ce sont les combats de boxe et les téléphones portables... Loin de moi l'idée de croire que le monde sera terriblement différent dans 20 ans, mais je trouve que ça sonne faux... Même si le futur de Retour vers le Futur II (1989) est génial (pour ne pas dire "Aaaawesome !"), il faut avouer que Robert Zemeckis avait vu un peu trop futuriste pour l'an 2015... Une fois de plus il est derrière ça, et une fois de plus il n'est pas assez cohérent... Ce n'est que mon simple avis.
L'histoire prend de l'importance et du rythme au fil des minutes et le "dénouement final" est plutôt réussi, un final à la Rocky (1976)... Le petit Max, interprété par Dakota Goyo est vraiment sympathique. Ses petites danses d'avant combat sont géniales. Côté femmes, Shawn Levy a dégoté 2 sublimes brunes avec en numéro 1, la plus belle femme du monde, Evangeline Lilly (la merveilleuse Kate de Lost qui porte le jean-débardeur mieux que personne) et la très sexy Olga Fonda pour son premier rôle important au cinéma.
Au final, un film qui ravira les enfants et qui divertira certains adultes. 
Un Warrior futuriste pour les enfants en somme.
Note : ★★
Fab' 

15 oct. 2011

NEWS : La bande-annonce de Shame, avec Michael Fassbender

Encore une bande-annonce que j'attendais avec impatience : le prochain film de Steeve McQueen (le réalisateur pas l'acteur hein..). Intitulé Shame, ce film met en scène Michael Fassbender dans le rôle d'un accro au sexe new-yorkais. Mais quand sa soeur débarque sans prévenir à New-York et s'installe dans son appartement, il va avoir de plus en plus de mal à cacher sa double vie...
Personnage principal dde son dernier film, Hunger, (sorti en 2008) Steeve McQueen plonge une nouvelle fois Michael Fassbender dans un nouvel enfer personnel (la grève de la faim en prison pour Hunger, et l'addiction au sexe dans Shame). Egalement au casting, on retrouve la très en vogue Carey Mulligan (vue dernièrement dans Drive) et James Badge Dale (24, The Pacific, Les Infiltrés).
Acclamé pour sa prestation dans Hunger qui aurait pu lui valoir un Prix d'Interprétation Masculine à Cannes si le film avait été sélectionné en compétition, il a cette fois-ci remporté la Coupe Volpi de la Meilleure Interprétation Masculine à la Mostra de Venise 2011 pour Shame. Michael Fassbender a une année 2011 très chargée (il en a convaincu plus d'un en Magneto dans X-Men : First Class, bientôt à l'affiche du prochain David Cronenberg : A Dangerous Method et peut-être une consécration internationale avec Shame qui pourrait lui valoir un Oscar ou un Golden Globe...). De plus en plus présent sur nos écrans, cet irlandais d'origine allemande devient, au même titre que Ryan Gosling, l'un des chouchous des cinéphiles ! 
Voici les premières images de Shame
Sortie le 7 décembre 2011 


L'amitié et fidélité. C'est ce qui semble être la priorité entre les acteurs et les réalisateurs, car après une troisième collaboration possible entre Ryan Gosling et Nicolas Winding Refn, les collaborations célèbres entre Matt Damon et Steven Soderbergh (7 collaborations), entre aussi Robert De Niro et Martin Scorsese (8 collaborations), et entre Johnny Depp et Tim Burton (8 collaborations) ; on va pouvoir ajouter une nouvelle collaboration fructueuse : Michael Fassbender et Steeve McQueen. On annonce déjà le comédien au casting de 12 Years A Slave le prochain film du réalisateur d'Hunger traitant du calvaire d'un jeune afro-américain né et enlevé dans une région où l'esclavage est abolie. Il se retrouve en Lousiane à travailler comme esclave dans un champs de coton. Un calvaire qui durera pendant 12 ans... Le rôle principal revient à Chiwetel Ejiofor et Brad Pitt vient de rejoindre le casting en tant que producteur et aussi en tant qu'acteur. 
Fab'

13 oct. 2011

The Artist


Hollywood, 1927. George Valentin, célèbre et populaire acteur de films muets, fait la rencontre d'une jolie jeune femme voulant devenir une grande actrice, Peppy Miller. Mais la carrière de George vit un véritable coup d'arrêt à l'arrivée du parlant. Persévérant dans le muet, sa carrière prend l'eau et il n'est plus que l'ombre de lui-même... De son côté, Peppy Miller devient une véritable star à Hollywood grâce aux films parlants, mais elle n'oublie pas d'où elle vient : tout ça c'est grâce à George Valentin. 
Coup de coeur critique et public du dernier Festival de Cannes, The Artist (2011) était très attendu en France. Une attente que l'on peut résumer en trois points : la rumeur court comme quoi il pourrait être nommé aux Oscars (pas seulement pour l'Oscar du Meilleur film Étrangé..), le film a été tourné à Hollywood, en noir et blanc et en muet, et il est porté par le trio génialissime du premier OSS 117 : Michel Hazanavicius, Jean Dujardin et Bérénice Béjo
Un projet fou ! Entre l'Imax et la 3D envahissants les salles de ciné, comment un film muet, en noir et blanc pourrait s'imposer aujourd'hui ? Un projet surréaliste permis entre autre par Thomas Langmann (Producteur du Diptyque sur Mesrine (2008) et d'Asterix et Obelix aux Jeux Olympiques (2008)) qui, dès le départ, a cru à 200 % au potentiel artistique du projet. Un projet fou qui est tombé dans les mains très influentes de The Weinstein Company. Grands vainqueurs l'an dernier des Oscars avec Le Discours d'un Roi (2011) (4 Oscars dont Meilleur Film), ils veulent faire de The Artist, leur nouvelle poule aux oeufs d'or... Déjà vainqueur d'un Prix d'Interprétation Masculine à Cannes, Jean Dujardin peut espérer une nomination historique à l'Oscar du Meilleur Acteur. Toute est possible avec les Frères Weinstein... 
En y repensant, ils ressemblent un peu au producteur du film dans The Artist interprété par John Goodman. D'ailleurs, ce dernier n'est pas la seule figure d'Hollywood à participer à ce projet : James Cromwell joue les "Alfred" pour George Valentin (Jean Dujardin), Malcom McDowell fait une petite apparition clin d'oeil aux côtés de Bérénice Béjo
Revenons aux personnages principaux : Jean Dujardin et Bérénice Béjo reforment ce couple mythique de OSS 117 : Le Caire Nid d'Espions (2006). Épatants dans le registre comique, ils étonnent dans un registre plus sentimental et dramatique. Un véritable duo qui se sert des points forts de l'autre pour sublimer ses points faibles. Ils sont formidables. 
Autre duo du film, Jean Dujardin et son chien. Ce chien est génial (il a d'ailleurs reçu la Palm Dog au dernier Festival de Cannes récompensant le meilleur chien de la Croisette). Ils sont extrêmement drôles.
Une vraie mention spéciale à Jean Dujardin. Je vois difficilement quelqu'un d'autre pour ce rôle.. Depuis toujours, son jeu est basé sur les expressions de son visage et de son corps, son talent pour exprimer ce qu'il veut sans parler... Il a su reprendre les classiques des films muets des années 20 sans sombrer dans le ridicule et la caricature. Une vraie prouesse technique sublimée par les petits mouvements de claquettes à la Fred Astaire en compagnie de Bérénice Béjo. Un plaisir ! 
Au final, tout le mérite revient à Michel Hazanavicius (scénariste et réalisateur) qui a toujours voulu réaliser un film muet en forme d'hommage à toute cette époque magique où le silence était d'or et où les acteurs et les actrices avaient plus d'importance que le film lui-même. Le film est rythmé, drôle, émouvant et admirablement reconstitué (le tout a été filmé à Hollywood dans de véritables studios américains de l'époque).
Le mot "hommage" a rarement eu autant de sens... 
Un véritable travail d'"Artist".
Note : ★★★★★
Fab'

12 oct. 2011

NEWS : La vraie bande-annonce de The Avengers !!

25 avril 2012. Date fatidique que tous les fans de Comics attendent (ou redoutent) avec impatience. Ils auront rendez-vous avec le crossover ultime : The Avengers.
Réunion au sommet entre 4 super-héros Marvel : Iron Man, le play-boy milliardaire (Robert Dooney Jr.), Captain America, le super-soldat de l'armée américaine (Chris Evans), Thor, le Dieu d'Asgard (Chris Hemsworth) et enfin Hulk, le monstre tout vert (Mark Ruffalo). Cette réunion extraordinaire est orchestrée par Joss Whedom (connu notamment pour être le créateur de Buffy contre les Vampires et Angel mais aussi le scénariste de Toy Story et de Captain America). 
J'aimerais pas être à sa place... 
Réunis par le SHEILD, l'agence internationale du maintien de la paix, dirigée par Nick Fury (Samuel L. Jackson), il devront contrer les attaques de Loki (Tom Hiddleston), déjà ennemi de Thor dans le film sorti cette année... Au casting également, on retrouvera Scarlett Johansson (La Veuve Noire vue dans Iron Man 2), Jeremy Renner (Oeil de Faucon vu dans Thor), Stellan Skarsgard (Thor) et Colbie Smulders (How I Met Your Mother). 
Les premiers images ont été diffusées en post-générique de Captain America, mais la bande-annonce, the real trailer est tombée et le constat est sans appel : ça envoie du lourd !! Au programme action, humour et grosse bagarres ! 
On hâte de voir ça. 
Sortie le 25 avril 2012
Toutes les pièces du puzzle (petits clin d'oeil entre films Marvel, scènes post-génériques, références cachées..) vont enfin s’emboîter pour former l'un des films les plus attendus de 2012. 
Fab'

11 oct. 2011

NEWS : La prochaine James Bond Girl sera française !!


Bérénice Marlohe, une totale inconnue chez nous et aux Etats-Unis, interprétera pourtant la nouvelle James Bond Girl dans le prochain volet que l'on appelle encore James Bond 23. Réalisé par Sam Mendes, Oscar du Meilleur Réalisateur pour American Beauty, cette nouvelle aventure confrontera Daniel Craig à Ralf Fiennes. Au casting également, Judi Dench dans le rôle de M, Javier BardemNaomie Harris dans le rôle de Miss Moneypenny, Ben Whishaw et Helen McCrory
Bérénice Marlohe que l'on connait pour sa fameuse phrase dans la pub pour la Duster de Dacia : "On ne va pas quand même dépenser si peu..
Elle devient après Claudine Auger (Opération Tonnerre), Carole Bouquet (Rien que pour vos Yeux), Sophie Marceau (Le Monde ne Suffit Pas), Eva Green (Casino Royale), la cinquième française à avoir l'honneur de jouer aux côtés de l'agent 007... 
Un tremplin pour la belle brune ?
Enfin, la 23ème aventure de James Bond est scénarisé par deux fidèles des films James Bond : Neal Purvis et Robert Wade aidé par Peter Morgan, Oscar du Meilleur du Scénario pour The Queen mais également scénariste des excellents Frost/NixonLe Dernier Roi d'EcosseThe Damned United. Une pointure. 
Sortie le 24 Octobre 2012.
Fab'

10 oct. 2011

NEWS : La bande-annonce du prochain (prochain) Steven Soderbergh !!

Peu de temps avant la sortie française de Contagion (le 13 octobre), les premières images du prochain film de Steven Soderbergh viennent d'arriver sur la toile. Haywire, relate l'histoire d'une jeune femme douée mais engagée sur une mauvaise voie qui se voit offrir la chance d'utiliser ses capacités à des fins meilleures.
Pour ce film atypique, Steven Soderbergh c'est encore entouré d'un casting 5 étoiles : Gina Carano (le premier film de cette star des arts martiaux), Michael Douglas, Michael Fassbender, Ewan McGregor, Channing TatumAntonio Banderas, Dennis Quaid et Mathieu Kassovitz. Casting éclectique, audacieux et surprenant. Très différent de Contagion..
Les images dépotent pas mal... 
Sortie chez nous le 29 février en 2012


Comme la sortie française de Contagion approche à grand pas, je ne résiste pas à vous mettre la bande-annonce... Un casting flamboyant pour un film qui a au moins le mérite de nous faire réfléchir sur les futures grandes épidémies que l'on va vivre.. 
Sortie le 13 octobre 2011


Le point sur les futurs (derniers ?!) projets de Steven Soderbergh :
Profitons de ces deux bandes-annonces pour faire le point sur Steven Soderbergh.. L'année dernière, il avait évoquer le fait qu'il allait se retirer de la réalisation pensant "en avoir fait le tour"... Pourtant, de nombreux projets sont encore en suspens et qui doivent être tournés par Steven Soderbergh lui-même... 
Commençons par Magic Mike qui devrait être son prochain film (après Haywire). Après le monde des call-girls à New York avec Girlfriend Experience, il s'attaque au monde du strip-tease masculin avec une histoire d'amitié entre chippendales, basée sur la véritable expérience de l'acteur Channing Tatum qui a été stripper à l'âge de 19 ans. On retrouvera au casting une pléiade de beaux-gosses avec Channing Tatum (évidemment), Matthew McConaughey, Alex Pettyfer (Numéro 4), Matthew Bomer (FBI : Duo Très Spécial), Joe Manganiello (Spiderman, Les Frères Scott et True Blood) ainsi que la belle Demi Moore. Un casting très masculin pour un film encore une fois très atypique... La marque de fabrique de Steven Soderbergh.
Entre temps, il va (bizarrement) être le réalisateur de 2nde équipe sur l'ambitieuse adaptation de la trilogie littéraire de science-fiction écrite par Suzanne Collins : Hunger Games. Ce film  enmené par Jennifer Lawrence (X-Men First Class, Winter's Bone) sortira le 11 avril 2012 et sera réalisé par Gary Ross. Etrange curiosité de retrouver Steven Soderbergh sur un tel projet et surtout au poste de réalisateur de seconde équipe... Il nous surprendra toujours. 
Ensuite il devrait enchaîner avec Behind The Candelabra, un biopic sur Douglas Eye Liberace, le célèbre pianiste américain de music-hall qui meurt du sida en 1987. Initialement prévu pour une sortie ciné, le film se transforme en téléfilm ou mini-série (comme vous voulez) pour la chaîne HBO. Michael Douglas y tiendra le rôle principal aux côtés de Matt Damon qui jouera celui de son amant... Des habitués des films de Steven Soderbergh.
Autre projet en suspens, The Man From The U.N.C.L.E., l'adaptation d'une série culte américaine des années 60 qui suit les mésaventures de deux espions, l'un américain, l'autre russe, appartenant à U.N.C.L.E, organisation internationale chargée de lutter contre la criminalité et d'assurer la stabilité politique et économique de la planète. Une comédie au casting encore flou mais on parle de Joseph Gordon-Lewitt, Ryan Gosling, George Clooney... 
Il était question également d'un projet surprenant avec Catherine Zeta-Jones en Cléopâtre et Ray Winstone en Jules César sur fond de comédie musicale, intitulé Cleo...
Enfin, la retraite, c'est pas pour tout de suite Steven
Fab'

9 oct. 2011

Drive


Cascadeur le jour, chauffeur pour braqueurs la nuit, le très mystérieux Driver voit sa vie basculer après sa rencontre avec Irene, sa voisine. Il prend soin d'elle et de son fils pendant que son mari est en prison. A peine sorti, il se retrouve dans une embrouille... Il vient chercher de l'aide au près de son voisin. Doublé par son commanditaire et obsédé par ce qui pourrait arriver à Irene et son fils, lui qui d'habitude ne participe pas aux crimes des truands, décide de les traquer un par un...
Une rencontre à tout déclencher, celle de Nicolas Winding Refn (réalisateur de Bronson (2009), la trilogie Pusher (2006), et Valhalla Rising (2010)) et Ryan Gosling, le nouveau chouchou de tout Hollywood ! 
Une vraie révélation pour moi (et pour beaucoup d'autres).
Par où commencer... Déjà, gagner le Prix de la Mise en scène au Festival de Cannes, ça en jette ! Après avoir des critiques élogieuses, une bande-annonce efficace, des affiches superbes et une BO magnifique, ça engendre un buzz monstre. Si on rajoute à ça, ma découverte de Ryan Gosling quelques semaines auparavant avec Crazy, Stupid, Love (2011).. Vous comprenez mon excitation..
Drive (2011) en surprendra plus d'un : peu de dialogues, une réalisation minutieuse, intime et choc, un scénario qui s'emballe et prend une dimension "tarantinesque" totalement contrôlé et un casting excellent. 
Pas trop fan des longs silences de Nicolas Winding Refn (que je trouvais sans intérêts dans Bronson et justifiés mais trop importants dans Valhalla Rising), ils sont dans Drive un élément crucial et totalement en adéquation avec le personnage.. Vous allez me dire, "bah dans Valhalla Rising aussi vu que le héros est muet..". Je m'explique : le silence a un impact inestimable sur le suspense, il fait partie intégrante du personnage du Driver, c'est ce qui le rend spécialement mystérieux et surprenant. 
La réalisation est vraiment parfaite, on est loin de celle de Louis Letterier avec Le Transporteur (2002), ou même des Fast & Furious.. La voiture est utilisée comme un véritable personnage un peu comme dans Collateral (2004) de Michael Mann. On retrouve cette sensation là avec notamment la scène d'ouverture. La nuit est intelligemment utilisée ainsi que le trafic de la ville. Enorme ! 
Après la scène d'ouverture et la rencontre entre Ryan Gosling et Carey Mulligan, tout s'accélère. Un plan qui tourne mal, il s'est fait doublé, ils ont voulu le tuer... Il veut tous les abattre. C'est simple. On retrouve un Ryan Gosling en mode psychopathe qui n'hésite pas à fracasser le crâne d'un mec dans un ascenseur, "discuter" avec un marteau, bref ce genre de chose. La comparaison avec Bruce Willis dans Pulp Fiction (1994) est flatteuse. 
C'est sa grande force, passer d'un mec calme, posé, réfléchi et lucide qui réveille l'animal au fond de lui pour protéger ceux qu'il aime. 
Présenté au Festival de Cannes comme le film de Nicolas Winding Refn avec Ryan Gosling, (à juste titre) mais les journalistes ont oublié de présenter la pléiade d'excellents acteurs présents dans Drive : Carey Mulligan douce et souriante qui confirme film après film son talent, Bryan Cranston (Malcom et Breaking Bad) qui m'impressionne de plus en plus, Ron Perlman (Hellboy (2004)) franchement drôle, Albert Brooks, Christina Hendricks (Mad Men) et Oscar Isaac. Tous excellents, ils ne faut pas les oublier. 
Un film comme on voudrait voir plus souvent. Une maîtrise parfaite de tout ce qui fait un chef-d'oeuvre : mouvements de caméras, lumières, photographie, casting, bande-originale, scénario maîtrisé de bout en bout et scènes chocs. Il n'y a qu'à voir le travelling dans le garage de Shannon (Bryan Cranston), la scène du baiser, le plan dans les coulisses de la boite de nuit et bien d'autres... 
Un cocktail de scènes chocs, poignantes, violentes et réalistes, extrêmement bien réalisés.
Une réussite. Un nouveau film culte ? 
Pour moi c'est sûr !
Note : ★★★★★ 
La bande-annonce de Drive
Fab'

Warrior

2 frères se retrouvent dans un tournoi international d'arts martiaux mixtes (MMA). Chacun a ses raisons de se retrouver là où 5 millions de dollars sont à gagner. Tommy le fait pour un frère d'armes tombé au combat, Brendan est menacé de se retouver à la rue... L'amour fraternel est-il plus fort que tout ? Plus fort que la guerre, plus fort qu'une jeunesse perdue, qu'un père alcoolique, que l'adrénaline des combats ?
J'ai attendu Warrior (2011) pendant très longtemps.. A vrai dire, dès que j'ai su que Tom Hardy avait préparer ce rôle (musculairement et physiquement parlant) pour The Dark Knight Rises (2012) où il interprétera le rôle de Bane. M'attendant à un film de combats basiques et pas franchement intéressant, j'ai pris une claque ou plutôt un KO à la Tommy Conlon (le personnage interprété par Tom Hardy).. 
Complet, réaliste, très bien interprété, et vraiment prenant, les 2h20 du film passent à une vitesse folle. Tom Hardy et Joel Edgerton sont impressionnants. Chacun dans un registre différent, le premier très bestial, impulsif et déterminé, le second, plus mature, plus intelligent mais moins confiant. On est loin des films classiques de fight
Les personnages ont une vie, ont une raison particulière de se retrouver dans ce tournoi. Un tournoi par ailleurs, extrêmement bien réalisé, notamment dans l'ambiance, les combats et les coulisses, on vit tout de bout en bout, accroché aux grilles de la cage du ring...
A ma surprise générale, je découvre Jennifer Morrison (Dr House), Frank Grillo (Prison Break) et Nick Nolte. Incroyable en père-entraîneur alcoolique et grande déception de la famille Conlon... La scène à l'hôtel avec Tommy est d'une puissance émotionnelle folle. 
Aidé par de véritables professionnels du MMA, les combats sont plus que réalistes, on se prend chaque droite, chaque coup de tatane en pleine face avec une efficacité étonnante. Depuis Fight Club (1999), je n'avais pas vu de combats aussi réalistes et spontanés. On a l'impression que tout a été tourné d'un coup sans scénario préparé à l'avance... Une réalisation impeccable et efficace.
Outre le combat final, une scène m'a beaucoup touché, les retrouvailles des deux frères sur la plage... Quelle émotion, quelles interprétations !
Une autre image me vient en tête, celle d'un Tom Hardy à la limite de la folie à la fin d'un combat... une tête de psychopathe qui laisse présager le meilleur pour Bane !
Gavin O'Connor, réalisateur du film policier pas si mauvais Le Prix de la Loyauté (2008), réuni un très bon casting, filme les combats de façon dynamique et percutante. Et même s'il n'a pas la virtuosité d'un David O. Russell ou d'un Darren Aronofsky pour filmer les personnages (Remember The Fighter (2011) et The Wrestler (2009)), on en prend plein la gueule !
Une belle surprise à la fin attendue mais qui vous surprendra tout de même.
Direction les Oscars !!
Note : ★★★★

4 oct. 2011

La Guerre des Boutons

1960. Les enfants de deux villages voisins s'affrontent dans une guerre sans merci qui dure depuis des générations. Tous les moyens sont bons pour gagner. Mais entre les parents, l'école et l'amour, Lebrac, le chef de la bande, doit choisir ses priorités. Car se faire passer pour un cancre à l'école, gérer la ferme familiale et être chef de bande, c'est compliqué pour un seul gamin... 
Remake attendu de La Guerre des Boutons (1961) d'Yves Robert, La Guerre des Boutons (2011) s'éloigne de l'original tout en reprenant des classiques et des éléments incontournables... 
Les enfants ont une forte présence à l'écran, très doués et intuitifs, ils sont dans l'ensemble convaincants et vraiment drôles. Du côté des grandes personnes, Eric Elmosnino (Gainsbourg, Vie Héroïque (2010)), Alain Chabat et Fred Testot sont très drôles. Une composition un peu caricaturale mais les joutes verbales entre Labru (Alain Chabat) et Merlin (Eric Elmosnino) sont mémorables. Mathilde Seigner, quand à elle, trouve avec le rôle de la mère de Lebrac, un registre plus émotionnel et sérieux qui lui va plutôt bien.
L'histoire est vraiment intéressante, entre guerre de bandes rivales, vies familiales perturbées, liberté, indépendance et études scolaires... Les enfants ne savent pas trop où se plaçaient si ce n'est derrière leur chef Lebrac. Ce sont des problèmes d'enfants avec des points de vue et des rêves d'enfants. On retrouve notre jeunesse notamment avec la balade en camion entre Lebrac et Lanterne. Nostalgique !
Autre scène emblématique et vraiment bien réalisée, la scène du combat tout nu. Encrée dans l'histoire avec des raisons et des valeurs différentes de l'original (me semble-t-il...), elle fait forte impression et rend vraiment ben. 
Les valeurs. Elles sont primordiales chez ces gosses qui ont déjà tout compris à la vie et qui veulent créer le plus beau métier du monde : Premier Ministre des Enfants. Une belle et grande idée. Un point scénaristique fort et original. 
Séquence émotion enfin, avec une des scènes finales, la scène du départ, avec les dessins.. Une belle preuve d'amitié, très bien réalisée. 
Entre respect des autres, honneur, courage et tolérance, Yann Samuell - réalisateur du très remarquable et remarqué Jeux d'Enfants (2002) - a réussi son pari en réalisant une adaptation libre, moderne et porteuse de messages. 
Sans pour autant faire mieux que l'original, on passe un beau moment plein d'humour et d'émotions. 
Un hommage à tous les enfants.
Note : ★★★
La bande-annonce de La Guerre des Boutons                                             
Fab'